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Le ministre BOUYA prône le langage de responsabilité

16 July 2021

Les orientations de JJB

Le ministre de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier, Jean Jacques BOUYA, a eu, le jeudi 15 juillet 2021, un échange interactif  avec les responsables des entités administratives relevant de sa tutelle.

Dans son propos liminaire, le ministre Jean Jacques BOUYA, s’adressant aux membres de son cabinet, aux directeurs généraux, coordonnateurs de la délégation générale des grands travaux, coordonnateurs des projets et aux directeurs centraux, a rappelé son constat sur l’état des lieux des locaux abritant les différents services de son département ministériel avant d’aborder leurs conditions de travail et de fonctionnement sans oublier les faiblesses administratives que chaque structure accuse dans l’exercice de ses missions.

Se référant aux textes qui régissent ces différentes administrations, le ministre Jean Jacques BOUYA, se devait de rappeler qu’avant de chercher à réinventer la roue, il vaut mieux d’ausculter l’ancienne pour s’assurer si elle mérite d’être adaptée ou si elle nécessite une évolution ou même un remplacement. «Pour l’atteinte des objectifs dans l’exercice qui commence, je vous enjoins à plus de disponibilité, de dynamisme, de combativité et de loyauté. Car, très délicat, à la limite très ingrat », a-t-il souligné d’entrée de jeux.

Les responsables animant ces entités administratives, notamment, les directions générales du fonds routier, de l’équipement, de l’entretien routier, du bureau de contrôle du bâtiment et des travaux publics, de l’aménagement du territoire et de la prospective, du développement local et des grands travaux ainsi que les coordinations des projets BAD, DurQuap, PEEDU,    se sont employés, chacun, à la présentation et au fonctionnement de celles-ci, afin de donner la possibilité au chef du département ministériel, Jean Jacques BOUYA, de mieux comprendre leur animation.

Au terme des différents exposés et au regard de l’ampleur de la tâche,  le ministre Jean Jacques BOUYA a émis des orientations ci-après :

  • Pour la direction générale du BCBTP

Il s’agit de :

  • l’amélioration du climat de travail par le dialogue social franc et conséquent ;
  • la réhabilitation du laboratoire dont le matériel essentiel court le risque de l’obsolescence et celui à grand rendement, payé à grands frais, est entrain de périr faute d’entretien ;
  • l’organisation  d’une gestion plus orthodoxe des ressources de la structure ;
  • l’amélioration des conditions de travail des agents afin de rendre la structure plus performante et de mieux négocier un éventuel partenariat ;
  • l’utilisation des ressources humaines par le redéploiement du  personnel en tenant compte objectivement des profils et des besoins.
  • Pour la Direction Générale du Fonds Routier (DGFR)

Ici, il faut :

  • adapter les effectifs, en qualité et nombre, avec les missions dévolues à la direction technique et à  la direction financière et comptable ;
  •  recentrer le financement des activités  en respectant les dispositions sur les modalités d’emploi contenues dans le décret n°2004-165 du 26 avril 2004 fixant la composition, les modalités d’emploi, de recouvrement et de versement des ressources du fonds routier ;

Il s’agit, entre autres, de réserver les ressources du fonds au paiement exclusif :

  • des travaux d’entretien courant, périodique, et de réhabilitation du réseau routier prioritaire, interurbain et rural classé, à concurrence de 60% ;
  • des travaux d’entretien courant, périodique, et de réhabilitation des voiries, urbaines primaires prioritaires à concurrence de 10% ;
  • des travaux d’entretien courant, périodique, et réhabilitation des routes de desserte rurale à concurrence de 15% ainsi de suite tel que disposé à l’article 14 du décret suscité.

Pour faire face à ses charges et jouer pleinement son rôle de financier des travaux d’entretien routier, le Fonds routier a besoin du rétablissement de la rétrocession de ses ressources propres et additionnelles instituées par la loi n°8-2004 du 13 février 2004. Une réflexion sera très vite engagée en vue de  mettre en place un mécanisme fiable de collecte des ressources, avec le concours du ministère en charge des finances.

Enfin, dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail, l’acquisition d’un local propre s’impose comme projet d’avenir. Tout comme il sera question de revisiter toutes les conventions assises sur les taxes forestières qui nécessitent d’être collectées par un mécanisme fiable de collecte à la source. Il sera également question de travailler de concert avec le Ministère des finances en charge des finances, pour  la collecte des  taxes dans  les structures difficilement accessibles.

                                                        

  • Pour la Direction Générale de l’Entretien Routier (DGER) 

 

Quelques actions doivent être menées dans cette direction telles que :

  • l’élaboration d’un plan de travail et le  budget annuels (PTBA). C’est, en réalité, le plan de campagne d’entretien routier dont l’exécution doit se faire en période propice aux travaux. Ce sera l’outil de base de votre action ;
  • la soumission  à la révisitation  les conventions forestières. Leur impact négatif sur le ressourcement du Fonds routier est plus qu’évident ;
  • la réalisation d’un audit des travaux réalisés dans le cadre contractuel ;
  • la réorganisation  l’archivage de la documentation ;
  • la mise en place avec la direction générale de l’équipement d’une réflexion sur l’amélioration du cadre de vie des agents.
  • Pour la Direction Générale de l’Equipement (DGE)

Ici, pour atteindre les objectifs escomptés,  il importe que la structure :

  • élabore son programme annuel de travail relatif à l’inspection et à l’entretien des ouvrages du réseau routier à charge ;
  • élabore des programmes annuels et pluriannuels de construction des infrastructures dans le respect du seuil de passation des marchés qui relève de sa compétence;
  • soumette à révisitation, le protocole d’accord de construction de 6 ponts pour éclaircir le mode de financement, la maîtrise d’ouvrages et autres afin d’adapter ce protocole aux textes en vigueur en la matière;
  • mène, de concert avec la DGER, une réflexion sur l’amélioration des conditions de travail ;
  • organise l’archivage des documents de travail.
  • Pour la Direction Générale de l’Aménagement du Territoire (DGAT)

Il s’agit de :

- vulgariser de la loi 43-2014 du 10 octobre 2014, d’orientation pour     l’aménagement et le développement du territoire et ses quatre textes d’application. Les autorités départementales et locales doivent s’approprier ces textes ;

- faire l’état des lieux des projets préfectoraux non-grands travaux par département, en vue d’évaluer le niveau d’exécution et les besoins financiers pour leur achèvement ;

- faire la communication permanente à la tutelle sur la préparation du programme d’utilisation durable des terres (PDUT) en élaboration dans le cadre du CAFI ;

- élaborer des documents relatifs aux marchés préfectoraux non-grands travaux (cahiers de prescription technique, contrats…) de concert avec la cellule de passation des marchés.

  • Pour la Direction générale du développement local

Ici, l’action de cette administration portera sur :

  • l’élaboration du cadre juridique relatif à la création et à la gestion du programme de revitalisation du tissu villageois afin de permettre la recherche des ressources financières ;
  • l’étude sur les provisions budgétaires pour la relance du programme, notamment, les travaux du Centra de santé intégré et autres bâtiments prévus au village Tongo dans le département de la Lékoumou ;
  • la réalisation d’une réflexion, de concert avec le ministère en charge des collectivités locales sur la relance des contrats Etat-département afin de réaliser les projets de proximité.
  • Pour la Délégation Générale aux Grands Travaux

Il s’agit de:

  • faire diligence dans la contractualisation des travaux, des prestations de service et fournitures ;
  • faire un état de lieux des travaux (physico- financiers) de tous les chantiers en suspens ;
  • créer les conditions d’une priorisation pour leur achèvement en prenant en compte le programme du Gouvernement et les dispositions du PND 2018-2022 et bientôt le Plan d’action 2022-2026;
  • renforcer les synergies collaboratives et créer des passerelles avec la DGER, DGE et le BCBTP dans le suivi et le contrôle des projets routiers afin de permettre un puzzle complet et une prise en main future dans le cadre de l’entretien et la maintenance.
  • Enfin pour les projets en coopération

 

Il est question de profiter des Unités de gestion des projets pour procéder à terme à la mise à niveau des cadres et au renforcement de leurs capacités.

 

Au regard de l’ampleur des tâches révélées par  le programme de Gouvernement « Ensemble, poursuivons la marche », cher au Président de la République, le ministre Jean Jacques BOUYA a instruit ses collaborateurs à remémorer ses neuf axes, tels que repris dans les douze chantiers du Plan d’action  du Gouvernement afin de mettre en musique cette volonté du chef de l’Etat dans l’accomplissement du travail quotidien de son département ministériel.

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