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Le tronçon Boundji-Tsongo : les travaux ralentissent

11 mars 2023

La société Stecol corporation traine les pas dans l’exécution du projet d’aménagement et de bitumage du deuxième tronçon de la route Boundji-Ewo y compris le traitement des érosions de Tsongo.

 Le constat est du ministre d’Etat, ministre de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien routier, Jean Jacques BOUYA, qui a effectué une descente, le 11 mars 2023, sur le chantier.

Relancés en mai 2022, après quelques années d’interruption, les travaux de construction de ce tronçon routier Boundji-Tsongo long de 25 kilomètres 500 mètres sont réalisés à 18% seulement. L’exécution des travaux se résume, en autres, en l’installation à 60% de chantier sur 11 kilomètres 500 mètres ; des travaux préparatoires sur 11.500 ml sur 22.000 ml soit 52% ; des remblais et déblais exécutés à 33% ainsi qu’en la construction des ouvrages d’assainissement réalisés 68%, à en croire le chef de la mission de contrôle du groupement BCBTP/Technip Congo, Stévy ZINGA.

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Le Délégué général aux grands travaux, a fait savoir que la société Stecol corporation en charge d’exécution de ces travaux est confrontée à quelques difficultés sur le terrain. Il s’agit notamment des intempéries et du non-respect du cahier de charge par les habitants du village Pori relatif à la réhabilitation de l’école, du centre de santé intégré et l’installation du forage. «Les populations bloquent l’approvisionnement du chantier en matériaux durable de concassage et revendiquent le bitumage de 23 kilomètres de la bretelle qui va de la route principale au village Pori, dans le district d’Okoyo», a-t-il conclu.

Insatisfait du travail réalisé, le ministre d’Etat, Jean Jacques BOUYA, a donné des instructions fermes au constructeur de s’activer sur le terrain, afin de respect les délais prévisionnels. «Vous avez pris du retard. Il ne faut pas être complaisant. L’entreprise doit travailler sérieusement et rendre performantes ses prestations pour un meilleur résultat. Je ne vais pas bouger le calendrier pour les quatorze (14) mois restants », a martelé le ministre d’Etat, ministre de l’aménagement du territoire, des infrastructures et de l’entretien.

Au terme de la visite de ce chantier, le ministre d’Etat, Jean Jacques BOUYA,  a présidé une réunion technique en guise de recadrage.

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