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L’effondrement du trottoir de la corniche : Les experts chinois restituent les résultats de l’enquête

20 janvier 2020

En mission de travail à Brazzaville, après l’affaissement d’une partie du trottoir du côté du Fleuve Congo de la corniche, les experts chinois ont fait, le 20 janvier 2020, dans la salle de réunions du ministère de l’aménagement, de l’équipement du territoire, des grands travaux, la restitution des résultats des enquêtes et analyses des causes de cette catastrophe.

La rencontre a été présidée par le coordonnateur technique des grands travaux, Oscar OTOKA, en présence du directeur du cabinet du ministre de l’aménagement, de l’équipement du territoire, des grands travaux, Dieudonné BANTSIMBA.

Les analyses effectuées par les experts et les techniciens de la société China Raod Bridge corporation (CRBC), ont révélé que la forte pluviométrie, que connait le pays actuellement, a augmenté significativement la crue sur le Fleuve Congo au point d’arriver à un niveau jamais atteint.

L’augmentation des eaux sur le Fleuve a déstabilisé la structure du remblai et il y a eu glissement de terrain à deux niveaux. Le premier niveau s’est passé dans l’eau et n’a pas été suivi. Le deuxième, quant à lui, a entrainé l’effondrement de cette partie de la corniche. Le trottoir et le mur de soutènement ont glissé, et se sont effondrés sur une longueur de 180 mètres, avec 4 mètres de hauteur de décalage, du fait des changements climatiques.

« Le glissement de terrain au niveau des berges du fleuve, l’effondrement du mur de soutènement et de la plateforme de la chaussée, ont été causés par l’augmentation des pluies et la montée des eaux sur le fleuve Congo. Parce que la crue a dépassé le niveau d’eau décennal et provoqué l’écroulement des murs de soutènement », a expliqué le chef de la mission chinoise, Chi Quambao.

Pour élaguer la situation les experts proposent deux solutions provisoire et définitive. Il s’agit notamment de pérenniser le contrôle de l’ouvrage ; de curer ses voiries afin d’éviter l’infiltration d’eau sous la chaussée déjà abimée et qui pourrait précipiter la dégradation générale de l’ouvrage. L’entreprise a aussi la charge de protéger la partie non endommagée par des sacs de sable, en attendant qu’une solution définitive et durable soit trouvée. Les résultats provisoires de cette enquête seront remis au ministère de l’Aménagement, l’Equipement du territoire et des Grands travaux,  en sa qualité de maître d’ouvrage délégué, pour validation, avant d’entamer les travaux de réhabilitation.

Une hypothèse soutenue par le coordonnateur technique des Grands travaux, Oscar OTOKA, qui a supervisé la restitution provisoire des résultats de l’enquête.

Il s’agit notamment de pérenniser le contrôle de l’ouvrage ; de curer ses voiries afin d’éviter l’infiltration d’eau sous la chaussée déjà abimée et qui pourrait précipiter la dégradation générale de l’ouvrage. L’entreprise a aussi la charge de protéger la partie non endommagée par des sacs de sable, en attendant qu’une solution définitive et durable soit trouvée.

Les résultats provisoires de cette enquête seront remis au ministère de l’Aménagement, l’Equipement du territoire et des Grands travaux, en tant que maître d’ouvrage, pour validation, avant d’entamer les travaux de réhabilitation.

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