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Les grands travaux au Congo bien appréciés par les Parlementaires tchadiens

07 août 2019

En séjour de travail à Brazzaville, la délégation des Parlementaires tchadiens conduite par le président de la commission finance à l’Assemblée nationale du Tchad, le député Adeli Edji a échangé, le 7 août 2019, avec le ministre de l’Aménagement, de l’équipement du territoire, des grands travaux, Jean Jacques Bouya. Cette rencontre a été précédée par, le 5 août, par une présentation du coordonnateur technique des grands travaux, Oscar Otoka, sur la réalisation des grands ouvrages, des ouvrages liés à la municipalisation et hors municipalisation.

Arrivé au terme de leur mission dont le principal mobile était axé sur le processus de réalisation des grands travaux, les parlementaires tchadiens se devaient de rencontrer le chef du département en charge de ces questions, le ministre Jean Jacques Bouya, afin de mettre à sa disposition les conclusions de leur séjour de travail en terre congolaise.

Le chef de la délégation a félicité le gouvernement congolais, qui, sous l’impulsion du président de la République a fait d’énormes progrès dans le domine de construction des infrastructures dans tous les secteurs.

Adeli Edji lui a présenté ses encouragements avant de lui émettre son souhait de continuer cet échange d’expérience, non seulement, entre les pouvoirs législatifs congolais et tchadien, mais aussi, entre les pouvoirs exécutifs des deux Etats.

Prenant, à son tour la parole, le ministre de l’Aménagement, de l’équipement du territoire, des grands travaux, Jean Jacques Bouya, lui a fait l’historique de la vision du chef de l’Etat concernant les grands travaux dont la genèse se circonscrit dans une période drastique, au cours de laquelle, son pays le Congo sortait des troubles sociopolitiques .

« N’eut été le boom pétrolier et l’ingéniosité du Président Denis Sassou Nguesso,  le Congo n’aurait jamais connu ces progrès et exploits dans la réalisation des infrastructures socioéconomiques et de grande portée. Car, il fallait tout reconstruire, d’une part et s’engager à doter le pays d’un certain nombre d’infrastructures de haute facture, à l’instar de la route lourde nationale n°1 Pointe-Noire/Brazzaville qui est l’un des exemples des efforts consentis dans ce sens. La problématique qui se pose en vue de la pérennisation de ces acquis  est au centre du débat dans les institutions de l’Etat. Faut-il passer à la concession de ces ouvrages en mode de partenariat public-privé ? C’est tout le noeud  », a fait savoir le ministre Jean Jacques Bouya.  

Cette rencontre a été précédée d’une présentation sur les réalisations des grands travaux au Congo.

S’inscrivant dans les objectifs de la mission tchadienne, en République du Congo, accompagnés par l’honorable Maurice Mavoungou, président de la commission économie et finance à l’Assemblée nationale congolaise, les membres de cette délégation se sont imprégnés des ouvrages réalisés par le gouvernement congolais, conformément à la vision du président de la République, Denis Sassou Nguesso, édictée dans ses programmes de société dans les treize dernières années.

A l’entame de sa présentation, le coordonnateur technique, n’a pas manqué de situer, de circonscrire le contexte dans lequel a été créée la Délégation générale aux grands travaux et ses prérogatives.

En effet, depuis 2003, année de début d’activités de la Délégation générale aux grands travaux, jusqu’à cette date, un essor fulgurant a marqué l’univers des infrastructures dont les réalisations, dans divers domaines, ont impacté profondément la vie des citoyens. Il s’agit, en autres, des infrastructures de transports ; des infrastructures liées à la municipalisation accélérée ; des infrastructures hydroélectriques, énergétiques, de traitement et d’adduction d’eau potable ; des infrastructures de télécommunications ; des infrastructures sportives et leurs voies d’accès ; des infrastructures de santé ; des ouvrages d’art de haute facture ; des bâtiments et logements sociaux et bien d’autres.

De 2003, à nos jours, le Congo s’est doté d’environ 1792 km  de nouvelles routes bitumées en rase campagne, portant la longueur totale à 3118 km contre 1200 km de routes bitumées complètement dégradées, en 2005, et d’environ 420 km de routes réhabilitées. Les grands centres urbains et les chefs-lieux de Départements ont également bénéficié d’un nouveau réseau des voiries bitumées pour un linéaire total d’environ 625 km.

Dans ce chapitre de routes, un pont à haubans de 605 mètres aves des pylônes de 120 de hauteur avec éclairage des haubans sur la corniche de Brazzaville a été réalisé.

En ce qui concerne les infrastructures aéroportuaires, Huit (8) nouvelles plateformes aéroportuaires ont été construites sous la supervision de la Délégation générale aux grands travaux, portant ainsi le nombre total à onze (11) dont trois aéroports (Pointe-Noire, Ouesso et Impfondo)  ont été entièrement réhabilités et mis aux normes. Parmi ces aéroports, on compte trois (3) classés internationaux, notamment  Pointe-Noire, Brazzaville et Ollombo.

En matière d’infrastructures portuaires, le Congo compte actuellement sept principaux ports, dont le port maritime et autonome de Pointe-Noire le plus grand port en eau profonde du pays qui a connu une extension.

Dans le cadre de la célébration tournante de la fête nationale de l’indépendance, le Président de la République a  mis en œuvre un programme gouvernemental de municipalisation accélérée dans les Départements du pays. Ce programme était très salutaire pour l’amélioration de conditions de vie des populations dans les douze (12) départements que compte le Congo. Ce dernier a permis de doter l’ensemble du territoire en infrastructures socio-économiques de base.

Aujourd’hui, l’ensemble du territoire est desservi par 33 stations de traitement d’eau potable avec une capacité de production de 17 956 m3/h  pour une capacité de stockage de 75 250 m3 alimentée dans un réseau de 4006 km, contre 5 682 m3/h pour une capacité de stockage de 25 180 m3 et un réseau de 2 426 km en 2005. A cela s’ajoute, le programme Eau Pour Tous de 4000 forages dans les villages ciblés.

Le coordonnateur technique des grands n’a pas manqué de signifier que de 2003 à nos jours, l’offre en électricité s’est accrue par la construction de quatre nouvelles centrales notamment, Imboulou d’une capacité de 120 MW; Liouesso de 19,6 MW; la centrale à gaz CEC (Centrale Electrique du Congo) de Pointe-Noire de 300MW; la centrale thermique de Brazzaville d’une puissance de 32,5MW, soit une puissance totale installée pour l’ensemble des centrales d’environ 610MW.

Dans le secteur des télécommunications, par ailleurs, le Congo s’est employé à la réalisation d’une épine dorsale aérienne en fibre optique entre Pointe Noire, Brazzaville  et Owando assurant ainsi la connexion du pays aux autoroutes de l’information à partir du village Matombi, dans le cadre du projet du câble sous-marin de la côte Ouest d’Afrique dit West Africa Câble System (WACS).

En infrastructures sportives, un complexe sportif y compris ses voies d’accès ont été construits, à Kintélé, offrant un stade de football de 60000 places, un Palais des sports  de 10 000 Places, une piscine olympique de 3000 places ainsi que Cinq Gymnases de 3000 places chacun.

En matière d’infrastructures de santé, depuis 2005, plusieurs hôpitaux ont été construits et d’autres en construction. Il s’agit notamment de l’hôpital général spécialisé d’Oyo, des hôpitaux Mère- Enfants Blanche Gomes, de base de Mfilou, de l’hôpital de Loandjili et de l’hôpital général de Dolisie. 13 hôpitaux généraux sont en construction dans tous les  Départements.

Toujours dans le secteur du bâtiment, le coordonnateur technique des grands travaux a également notifié la construction la zone industrielle et commerciale de Maloukou ; du siège du Parlement ; du Centre international de conférences de Kintélé nanti d’un hôtel de 200 chambres, d’une salle de banquets, d’une salle de conférences, d’une salle de présidents ; des tours jumelles de 30 étages ainsi que un super marché comprenant sept paliers.

« Ceci n’est qu’un aperçu d’ouvrages, un effort considérable a été accompli au cours de ces quinze dernières années, de nombreux projets sont encore en cours d’exécution et d’autres aussi attendent leur mise en œuvre. Beaucoup a été fait mais beaucoup reste encore à faire en matière d’infrastructures de base, pour arrimer le pays à la modernité », a conclu Oscar Otoka.

Pour en savoir plus les membres de la délégation tchadienne ont émis quelques préoccupations liées à la collaboration en le ministère de l’Amégement, de l’équipement du territoire, des grands travaux et les autres départements ministériels bénéficiaires, au mécanisme de financement des projets, à l’évaluation de l’impact du programme de municipalisation sur la vie socioéconomique des populations.

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