Le président de la République Denis SASSOU NGUESSO a procédé, le 21 février 2021, à la pose des premières pierres des travaux de construction de la Raffinerie Atlantique Pétrochimie S.A et de l'extension de la Centrale à Gaz de Djéno à Fouta dans le district de Tchiamba-Nzassi. 

D'une capacité comprise entre deux millions cinq cent (2.500.000) et cinq millions (5.000.000) de tonnes par an, la nouvelle raffinerie de Pointe-Noire est conçue dans le respect des défis environnementaux et sociaux. Cette dernière vient en appoint à la première, la Congolaise de raffinage (Coraf), opérationnelle depuis une quarantaine d'années mais qui malheureusement ne fonctionne plus à plein régime et se retrouve dans l'incapacité de satisfaire les besoins du pays estimés à 1, 2 million de tonnes par an. 

Avec un coût global de 600 millions de dollars soit 300 milliards de FCFA, la Raffinerie Atlantique Pétrochimie S.A est le fruit de la coopération sino-congolaise structurée par une convention d'investissement conclue en 2020 entre le gouvernement congolais et le groupe chinois Beijing Fortune Dingheng Investment Co Ltd.

Estimée en 2023, l'exploitation de cette raffinerie renforcera l'offre nationale en matière des produits pétroliers finis notamment de l'essence automobile et d'aviation, du gaz de pétrole liquéfié, du gaz-oil, des lubrifiants, du bitume, du pétrole lampant, a précisé le ministre des Hydrocarbures, Jean-Marc Thystère Tchicaya dans son allocution.

Le choix porté sur le Congo s'explique sur le fait qu'il soit un pays abritant tous les gages d'attractivité pour les investissements lourds dont l'un est la paix. La construction de la raffinerie atlantique pétrochimie S.A est l'un des projets emblématique du chef de l'Etat, mais aussi un impératif au regard des exigences exprimées par la population dans la fourniture ininterrompue des produits pétroliers finis.

Par ailleurs, mise en service en 2002 et arrêtée en 2013 pour des raisons techniques, la Centrale thermique à Gaz de Djéno connaîtra son essor et son rayonnement dans les tous prochains jours. 

Le président de la République qui s'est engagé à améliorer l'offre en électricité au Congo a posé la première pierre de la réhabilitation et l'extension de cette centrale thermique. Elle rétablira à coûp sûr le tissu industriel national et permettra la création d'emplois, l'arrivée d'un contribuable fiscal et la valorisation du potentiel gazier du Congo.

Confiés à la société turque "Aksa Énergie compagnie", ces travaux se dérouleront en deux phases. La première consistera en la réhabilitation des deux turbines de 25 KW et durera entre trois et six mois. La seconde consistera à opérer une extension d'au moins 100 MW. 

Aksa Énergie compagnie envisage d'implanter deux autres Centrales thermiques, soit une de 240 MW à Pointe-Noire et une autre de 115 MW à Brazzaville. 

Outre la société Aksa, un opérateur suisso-anglo-espagnol a soumissionné pour la réhabilitation, l'extension et la gestion déléguée de la Centrale hydroélectrique du Djoué et les négociations du contrat de construction pourraient aboutir au cours du premier semestre de l'année en cours, a annoncé le ministre de l'énergie et de l'hydraulique, Serge Blaise Zoniaba.

Notons que l'installation de ces nouveaux opérateurs entraînera une augmentation de la production de l'électricité et permettra la concrétisation de la vision du Chef de l'État, celle de faire du Congo un boulevard énergétique.