Le ministre de l’aménagement, de l’équipement du territoire, des grands travaux, Jean Jacques BOUYA a effectué, le 1 février 2020, une descende sur la route nationale n°2 où s’effectuent ses travaux d’élargissement et de réhabilitation dans son tronçon Djiri-Ingah.

Exécutés par la société China state construction engineering corporation (CSCEC), les travaux sont segmentés en trois lots à savoir le traitement des bourbiers et l’assainissement de la bretelle reliant la RN2 à la deuxième sortie nord de Brazzaville, à hauteur de Kintélé ainsi que sa mise aux normes, le traitement du bourbier et d’assainissement  à la traversée des mille logements à Kintélé sur la RN2  et de Massa à Ingah.

Le tronçon Djiri-Ingah est le plus dégradé sur la route nationale n°2. Dix-neuf (19) bourbiers dont trois (3) plus critiques sont à traiter sur le segment Massa-Ingah sur près de 34km. 12km sont déjà réalisés avec de grands bourbiers parmi lesquels ceux de Massa, de la traversée de Nkouo et d’entre le village de Nkouo au village Dieuleveut. Au total 20km sont à réhabiliter en urgence, afin de permettre aux automobilistes de circuler avec commodité et sécurité entre les villages de Massa et le village d’Ingah. Ce qui rend délicats les travaux à réaliser en cette période de pluies.

Le voyage sur la RN2 devient, à quelques endroits, un casse-tête au regard de l’état de dégradation avancée de cette partie de la route truffée de nids de poule, de pattes d’éléphant et de pointe d’érosion. Les nids de poule observés jadis s’élargissent au fil du temps et deviennent des pattes d’éléphant pour certains avec l’abondance de la pluviométrie et les actes d’incivisme des populations riveraines.

« Principale voie reliant Brazzaville à la partie septentrionale du pays, la route nationale n°2 se trouve dans un état critique. Les travaux de réhabilitation engagés sur le tronçon Djiri-Ingah se déroulent sans encombre. Le travail se poursuit, malgré un ralentissement dû principalement au financement du projet. Le gouvernement a fait un effort pour que l’entreprise reprenne les travaux », a laissé entendre le ministre Jean Jacques Bouya.

En raison des difficultés financières, le gouvernement a décidé de procéder à la réhabilitation et à l'élargissement de la route nationale n°2, dorsale Brazzaville-Owando soit plus de 500km  par module dont le premier couvre Djiri-Ingah long de 86km.    . L’objectif est de rétablir, de manière définitive toute cette dorsale afin de faciliter la circulation des personnes et des biens.

L’emprise

« Le gouvernement fera de sorte que les travaux se poursuivent pour régler tous les bourbiers. L’effort sera fait pendant la saison sèche pour que cette partie, la plus critique, soit complètement rétablie. Après, le cap sera mis sur l’axe  Etsouali-Ngo », a expliqué le ministre de l’Aménagement du territoire », a souligné Jean Jacques BOUYA.

En ce qui concerne les caractéristiques de la chaussée, l’emprise est de 11 mètres, la largeur de 9 mètres et sa structuration porte notamment sur une couche de fondation  de 0,30  mètre d’épaisseur en sable limoneux jaune ; une couche de base de 0,20 mètre d’épaisseur en matériaux concassés de type TVC 0/31,5 ;  une couche de renforcement de 0,12 mètre d’épaisseur en grave bitume 0/14 ; une couche de roulement de 0,05 mètre de béton bitumineux0/10. Sur les zones des bourbiers importants causant le renversement des camions, surtout en cette période des pluies abondantes, l’assise est traitée ainsi qu’il suit : le  remblai en matériaux rocheux dont le calibre varie entre 0 et 80 cm et le remplissage des vides par le sable concassé.

Pour éviter l’interruption du trafic, la société a procédé au traitement des érosions et des bourbiers connexes. Il s’agit des érosions de Biocaire et Chatelet bleu ; de la Lifoula 1 au PK 14 et Lifoula 2 au PK 18 ainsi que les Bourbiers d’Oyonfoula, de Léfini et d’Etsouali.